Retour d’expérience des prises de vue avec le Mavic 3M
Après quelques semaines d’utilisation, je vous livre mes premières impressions sur l’utilisation du DJI Mavic 3M pour la prise de vue d’essais en grandes cultures
Le drone
Le drone est compact, et facile à transporter avec ses batteries et accessoires dans sa solide petite valise. Bien que l’autonomie de chaque batterie soit très correcte, un total de 4 batteries chargées offre une bonne sécurité pour partir en mission.
La télécommande
La télécommande avec le logiciel DJI Pilot 2 intégré offre un bon confort d’utilisation. Même s’il faut parfois des doigts de fée pour accéder à certains menus! Avant de partir en mission, je vérifie si des mises à jour du logiciel de la télécommande et du drone sont nécessaires. Car ces mises à jour sont assez fréquentes.
La création d’un vol de cartographie peut se faire directement sur le terrain. Tous les paramètres essentiels sont facilement accessibles. La hauteur au sol en vol automatique est limitée à 12m minimum avec le Mavic 3M, ce qui peut être un problème si une grande définition est nécessaire.
Je n’ai pas eu le moindre problème de connexion ou de perte de liaison entre la télécommande et le drone jusqu’à présent quelques soient les conditions, même à côté d’une ligne très haute tension. Cela me change de mon vieux DJI Spark!
Les caméras
L’intégration des prises de vue RVB (spectre visible) et multispectrale est impeccable, on passe de RVB à RvB+MS en 1 clic.
Caméra RVB de 20 Mpixels: réflexe de photographe, je préfère fonctionner en mode priorité à l’ouverture pour fermer le diaphragme et gagner en qualité d’image sur les bords. Petite déception tout de même sur l’objectif qui présente une forte déformation et un important vignettage avec assombrissement des angles (voir exemple ci-dessous). Pour les illustrations l’activation de la fonction “dewarp” de correction logicielle de l’image directe est indispensable, ou sinon l’application d’une correction logicielle postérieure à la prise de vue (Lightroom ou autre).
Pour la cartographie, les images RVB ne sont par défaut pas corrigées (dewarp off) et les logiciels de photogrammétrie testés (DJI Terra et Pix4DFields) traitent les défauts sans soucis apparents. Mais je reste convaincu qu’un objectif mieux corrigé de base produisant une image plus propre ne nuirait pas pour le rendu final. Peut-être pour le Mavic 4M 🙂
Le positionnement GPS et RTK
Le module RTK fourni avec le drone fonctionne très bien. J’utilise le réseau gratuit Centipède RTK par défaut https://docs.centipede.fr/ , mais j’apprécie d’avoir accès à un réseau avec abonnement payant dans les situations où la connexion à Centipède n’est pas stable.
En conclusion
Les orthomosaïques créées à partir d’images RVB et multispectrales en vols automatiques avec positionnement RTK parlent d’elles-mêmes. La correspondance entre 2 dates de prise de vue et entre images RGB et MS est dans tous les cas parfaite, preuve de la robustesse globale du système.
Illustrations ci-dessous
- Correspondance des orthomosaïques entre 2 dates de prise de vue en RVB (avec couverture nuageuse et plein soleil)
- Correspondance des orthomosaïques entre multispectral et RVB
- Comparaison de la définition des orthomosaïques entre multispectral (5 Mpix) et RVB (20 Mpix)



A suivre!